7 bonnes raisons de migrer vers un modèle SaaS

Exit les projets déployés au bout de longs mois, les phases de recettage lourdes, les coûts de support et de maintenance, les mises à jour à gérer en interne, ou encore les problématiques réglementaires et de cybersécurité. Le mode SaaS (Software as a Service) s’impose désormais comme un levier de modernisation incontournable pour les systèmes d'information des bailleurs sociaux.

Mais concrètement, pourquoi migrer vers le SaaS ? Aareon fait le point sur les principaux avantages.

1. Gagnez en évolutivité et en agilité

Le débat entre le mode SaaS (Software as a Service) et le mode licence (ou On Premise) est un sujet bien connu des directions informatiques.

Contrairement à la licence, le mode SaaS repose sur un modèle par abonnement, permettant un accès à distance aux services logiciels, avec une prise en charge complète de l’hébergement, du support, de la maintenance et de toutes les évolutions.

Ce modèle "clé en main" permet de bénéficier de produits développés en livraison continue, qui s’adaptent aux évolutions réglementaires, technologiques, sécuritaires, en fonction des contraintes rencontrées. 

Dans un secteur fortement réglementé comme l'est celui de l'habitat social (loi Elan, réglementations ESG, directives européennes, etc.), le SaaS permet alors de suivre facilement les évolutions imposées par la législation, les besoins métiers ou les contraintes technologiques. L'éditeur se charge de maintenir un haut niveau de conformité, en temps réel, pour l'ensemble des clients.

2. Bénéficiez de solutions toujours à jour

Contrairement au mode licence (On-Premise), où les mises à jour sont à la charge du client et où l'on peut se retrouver avec des retards d'évolution plus ou moins importants d'un organisme à l'autre, le SaaS garantit des versions homogènes et synchronisées pour tous les utilisateurs. Les utilisateurs bénéficient alors d’une seule et même solution, parfaitement optimisée et mise à jour.

Les mises à jour, montées de version, tests, validations et déploiements sont pris en charge par l'éditeur, permettant à tous les organismes de bénéficier des dernières versions de façon transparente grâce à la livraison en continu. 

Même si l’abandon d’une solution sur-mesure peut susciter des réticences, il en demeure pourtant un gros avantage : le bénéfice de solutions toujours à jour sur les aspects liés à la sécurité, la technologie, les montées de version...

3. Visez les gains de temps et les économies 

Dans la continuité des points évoqués précédemment, le SaaS permet de réduire significativement les coûts par rapport au mode licence : alors que ce dernier comporte un coût d’acquisition initial élevé, le SaaS repose sur un abonnement maîtrisé. 

À cela s’ajoutent les économies réalisées sur des postes traditionnellement coûteux : maintenance, assistance technique, accompagnement dans les mises à jour, ou encore gestion de l’infrastructure interne – autant de responsabilités désormais prises en charge par le fournisseur de service.

Au-delà des économies budgétaires, le SaaS implique une simplification dans la mise en œuvre et vise à faciliter les procédures et à réduire les temps de déploiement, rendant ainsi la dimension des projets et les plannings plus rassurants. Il permet d'éviter les projets complexes et chronophages associés au mode licence (souvent qualifiés de projets "cathédrales"), dont les durées s’étendent parfois sur plusieurs mois, voire années. 

C'est un gain de temps et de productivité sans équivoque : les déploiements sont plus rapides, les projets mieux maîtrisés, et les équipes internes - moins sollicitées sur les aspects techniques - peuvent se recentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée, au service des métiers et des usagers.

4. Renforcez la sécurité et la fiabilité

Avec le développement massif du télétravail ces dernières années, les cybermenaces ont augmenté de 400 % en France entre 2020 et 2022. Celles-ci sont de plus en plus sophistiquées et continuent d’évoluer. 

Du fait de la nature de leur activité, les acteurs de l’habitat social sont amenés à traiter des données sensibles au quotidien, ce qui en fait des cibles de choix pour les cyberattaques. À ce titre, il importe de s’assurer d’un niveau de sécurité maximal.

La sécurisation des données et leur accessibilité sont aujourd’hui des préoccupations majeures pour les bailleurs. Si certains estiment qu'une solution hébergée en interne est plus sûre, c’est en réalité souvent l’inverse : l'externalisation de la gestion des données permet de la confier à un acteur spécialisé qui mettra en place les mesures de sécurité adaptées, à un niveau très élevé et efficace.

Par ailleurs, les bailleurs n’ont pas toujours les ressources, les infrastructures ou les environnements nécessaires pour déployer en interne des dispositifs de sécurité aussi poussés.

5. Misez sur l'accessibilité

Aujourd’hui, sans SaaS, pas d’application mobile. Ne pas proposer d’application, c’est risquer d’être absent du marché. Il faut tenir compte des usages et pratiques de chacun et s’y adapter. 

Les applications permettent un accès aux informations essentielles n’importe où, à tout moment, depuis n'importe quel appareil, y compris sur le terrain, et s'inscrivent dans une utilisation croissante du smartphone. 

La technologie retenue doit donc être mobile et facilement accessible. Cette accessibilité favorise une communication transparente, renforce les interactions entre toutes les parties prenantes, la proximité avec les locataires, et améliore l’efficacité globale.

📊 Selon une étude de Médiamétrie (2022) :

• Les Français passent 75 % de leur temps en ligne sur mobile, contre 15 % sur ordinateur et 10 % sur tablette.

• 93 % du temps passé sur mobile est consacré aux applications, et non aux sites web.

• En moyenne, un utilisateur consulte 9 applications par jour, contre 4 en 2017. 

6. Exploitez tout le potentiel de vos données

Le modèle SaaS ouvre de nouvelles perspectives dans l’exploitation des données.

Dans une logique d’innovation continue, Aareon travaille actuellement sur un projet d’ERP en mode SaaS, conçu pour offrir plus de modernité, d’efficacité et de possibilités aux bailleurs sociaux.

En hébergeant la solution, l’éditeur peut accéder à des données d’usage* agrégées, rendant possible l'analyse des besoins réels des utilisateurs afin d’adapter les évolutions fonctionnelles.

Côté bailleur, le SaaS facilite l'interconnexion des systèmes via des API. Les données peuvent être centralisées et exploitées sous forme de tableaux de bord, au bénéfice de l'usage ou du prédictif. En offrant plus de possibilités sur l’utilisation des données, il devient possible, par exemple, de comparer des indicateurs comme les taux d’occupation, de vacance ou de rotation, de croiser ces données avec des informations géographiques, et d'ajuster l’offre de services aux réalités de terrain.

L’objectif : disposer d’une vision plus fine, plus réactive, et mieux alignée sur les enjeux de gestion locative et de qualité de service. Le SaaS devient ainsi un levier stratégique pour prendre de meilleures décisions et personnaliser l’offre de services en l'adaptant aux réalités de terrain.

*À noter qu’avec le SaaS, les organismes restent bien entendu propriétaires des données contenues dans leur système.

7. Activez des processus connectés de bout en bout

L’un des avantages les plus déterminants du SaaS réside dans sa capacité à offrir des processus connectés de bout en bout. 

Chez Aareon, cette approche prend tout son sens : les solutions proposées permettent de couvrir, au sein d’un même environnement, l’ensemble des processus – de la demande de logement à l’emménagement, en passant par la signature électronique du bail ou la gestion des interventions techniques.

Chaque acteur accède aux informations utiles en temps réel, ce qui facilite la coordination, fiabilise les échanges et renforce la qualité de service. Le traitement des données s’effectue sans rupture, avec une visibilité partagée sur les actions à mener à chaque étape. Cette vision intégrée renforce la fluidité opérationnelle et place les utilisateurs au cœur de l'action.

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