7 raisons de migrer vers un modèle SaaS selon Aareon

Le débat entre le mode SaaS (Software as a Service) et le mode licence (ou On Premise) est un sujet bien connu des directions informatiques. Contrairement à la licence, le SaaS offre une approche basée sur l’abonnement, permettant un accès à distance aux services logiciels. Mais quelles sont les raisons concrètes de migrer vers un modèle SaaS ? Nos experts Aareon partagent leur vision.

1 - Optez pour l'évolutivité et l'agilité

Solutions clé en main, les offres proposées en mode SaaS comprennent à la fois le produit, son hébergement, les services de support et de maintenance, mais également toutes les évolutions du produit.

Opter pour le mode SaaS permet de bénéficier de produits développés en livraison continue ; un logiciel SaaS s’adapte aux évolutions réglementaires, technologiques, sécuritaires, en fonction des contraintes rencontrées, ce qui représente un avantage majeur comme l'explique Hicham Ghazi, Directeur des Partenariats et Responsable des Solutions Digitales chez Aareon France :

« Dans un secteur fortement réglementé et qui tend à l'être de plus en plus (loi Elan, ESG, réglementation européenne sur l'énergie...), les bailleurs sont de plus en plus confrontés à de nouvelles exigences en termes de conformité. Avec le SaaS, on peut très rapidement proposer des solutions pour les anticiper et assurer leur conformité réglementaire ».

2 - Des solutions toujours à jour et une gestion facilitée !

Dans une logique SaaS, les utilisateurs bénéficient d’une seule et même solution, parfaitement optimisée et mise à jour. Si le côté de la perte d'une solution développée sur mesure peut générer des craintes, il en demeure pourtant un gros avantage : le bénéfice de solutions toujours à jour sur les aspects liés à la sécurité, la technologie, les montées de version...

« Avec un logiciel on premise, il n’est pas rare de se retrouver avec des retards d’évolution plus ou moins importants et des versions différentes d’un organisme à l’autre, en fonction des différents environnements informatiques. En effet, si le "on premise" permet de bénéficier d’un produit développé spécifiquement et sur mesure, les mises à jour, montées de version, les tests, la validation et le déploiement sont à la charge de l’utilisateur, ce qui prend un temps considérable côté bailleur » souligne Hicham.

En SaaS, cette responsabilité revient à l’éditeur de la solution, et tous les organismes bénéficient alors des montées de versions de façon transparente grâce à la livraison en continu. Pour autant, solution unique ne signifie pas solution "standard" qui manquerait de personnalisation : les solutions SaaS conservent une certaine souplesse et restent personnalisables : elles sont paramétrables en fonction des besoins des bailleurs, qui pourront par exemple activer ou désactiver certaines options.

3 - Visez les gains de temps et les économies

Dans la continuité des deux points évoqués plus haut, la migration vers un modèle SaaS constitue un gain économique non négligeable par rapport au mode licence qui comporte un coût d’acquisition initial élevé, sans compter les coûts "cachés".  « En licence, il ne faut pas oublier qu’il y aura forcément des frais de maintenance, d’assistance, ou encore d’accompagnement pour les mises à jour. En SaaS, toute cette responsabilité incombe au fournisseur de service », rappellent Hicham Ghazi et Nicolas Blin, Senior Product Manager chez Aareon.

Un gain de temps et de productivité sans équivoque pour Nicolas, qui confirme : « Le SaaS implique une simplification dans la mise en œuvre, et vise à faciliter les procédures et à réduire les temps de déploiement, rendant ainsi la dimension du projet et le planning plus rassurants. Pour les logiciels en mode licence, on parle de projets ''cathédrales'' qui peuvent prendre plusieurs mois voire années, en fonction des produits. Leur déploiement est long et laborieux ». Sans oublier qu’une licence nécessite également de gérer une infrastructure complexe en interne.

Les logiciels en mode SaaS, proposés sous forme d’abonnement et hébergés par le fournisseur, permettent aux bailleurs de bénéficier de mises en œuvre simplifiées, tout en libérant du temps et des ressources. « Passer en mode SaaS offre la possibilité de réorienter et réorganiser les tâches afin que les équipes se concentrent sur des missions à plus forte valeur ajoutée », précise Mohamed Haidara, Project officer senior, Chargé de missions chez Aareon.

4 - Vers une sécurité renforcée et des processus plus fiables

Rappelons qu’avec le développement massif du télétravail ces dernières années, les cybermenaces ont augmenté de 400% en France entre 2020 et 2022 et que celles-ci sont de plus en plus sophistiquées et continueront d’évoluer en 2024. 

Du fait de la nature de leur activité, les acteurs de l’habitat social sont amenés à traiter des données sensibles au quotidien, ce qui en fait des cibles de choix pour les cyberattaques. A ce titre, il importe de s’assurer d’un niveau de sécurité maximal.

Mohamed souligne la préoccupation première des bailleurs quant à la sécurisation des données et à leur accessibilité. Si les bailleurs ont tendance à penser qu'une solution hébergée chez eux est plus sûre, c'est en réalité plutôt l'inverse selon les experts d'Aareon. « En SaaS, l'externalisation de la gestion des données permet de la confier à un acteur spécialisé qui va mettre en place les mesures de sécurité adaptées, à un niveau très élevé et efficace. »

Par ailleurs, en interne, les bailleurs sociaux n’ont pas toujours les ressources ou les infrastructures et environnements exigés pour mettre en place des mesures aussi poussées.

5 - Misez sur l'accessibilité

« Aujourd’hui, si l'on n'a pas de SaaS, on n'a pas d’application mobile. Ne pas avoir d’application signifie être inexistant sur le marché; Il convient de s'adapter aux usages du quotidien et aux pratiques », constate Loïc Cesbron Lavau, Revenue Operations Programs Leader pour Aareon.

En effet, les applications permettent un accès aux informations essentielles n’importe où, à tout moment, y compris sur le terrain et correspondent à un usage croissant de l'utilisation des smartphones.*

Il faut pouvoir tenir compte et des usages de chacun et s’y adapter. La technologie retenue se doit donc d’être mobile et facilement accessible.

Cette accessibilité favorise une communication transparente et renforce les interactions entre tous les acteurs, ainsi que la proximité avec les locataires, et améliore l’efficacité globale.

6 - Une meilleure exploitation de la data

Dans une logique d’offrir toujours plus de modernité, d’efficacité et de possibilités aux bailleurs sociaux, Aareon travaille actuellement sur un projet d’ERP en mode SaaS.

« En hébergeant la solution, on a accès à la donnée d'usage*. Cela nous permet de faire des analyses et d’envisager de futurs services en fonction des besoins de nos clients », explique Loïc Cesbron Lavau.

Côté bailleur, les données reliées grâce aux API peuvent être exploitées sous forme de tableaux de bord, au bénéfice de l’usage ou du prédictif. En offrant plus de possibilités sur l’utilisation des données, un ERP en mode SaaS permet d’effectuer des comparaisons et d’être plus pertinent dans l’offre de produit, afin d’améliorer la qualité de vie des locataires.

« Il n’y a que le SaaS qui permette une telle exploitation des datas. Un ERP fourni sous ce modèle permettrait de faire des statistiques sur les taux d’occupations, de vacances, de rotations… Une analyse géographique en comparant les zones tendues pourrait même être réalisée. Le but est d’affiner nos solutions au plus proche de l’activité quotidienne de la gestion locative et de l’adapter en fonction des situations de chacun. Le nerf de la guerre, c’est la donnée ! » estiment en cœur Hicham Ghazi et Loïc Cesbron Lavau.

7 - Des processus connectés de bout en bout

Pour les experts Aareon, l’un des avantages les plus indéniables du SaaS reste la possibilité d’offrir des processus connectés de bout en bout. Un service que le leader français est le seul à proposer, rendu possible uniquement grâce au mode SaaS.

« A la différence des autres fournisseurs de service qui proposent des solutions sur des segments de processus uniquement, Aareon est aujourd’hui en mesure de gérer des processus complets. Notre capacité à gérer la donnée nous permet de servir l’ensemble du process, de la demande de logement à l’emménagement, en passant par la signature : tout est relié. Tous les acteurs concernés accèdent à la data, et savent donc qui doit faire quoi et à quel moment », indique Hicham Ghazi.

Là où les autres acteurs offrent des solutions sur des segments en particulier, Aareon propose un processus entier, multicanal et multiprocessus, au service de votre performance.